dimanche 6 mai 2012

Délire !


Me voici fatigué. Très fatigué, même !! Je me suis barré à 6h45, ce matin, pour faire mes 30 petites bornes… dans une bouillasse pas possible !! Celle de mardi était pour les petits joueurs, en comparaison ! C’est dire, si je suis balaise ! Et j’ai fait ça seul. Seul devant tous. Loin devant ! A croire, même, que la France, cette France entière, cette France forte dont certains nous rabattent les oreilles depuis trop, cette France profonde dormait encore, n’osant peut-être pas s’immiscer dans une journée annonçant, quel qu’en serait le vainqueur, un tournant marquant ! Valse-hésitation du fond des plumards, pendant que ma pomme pataugeait, s’efforçant de maintenir le cap de deux pieds piétinant dans ce qui nous est tombé dessus et va continuer à nous plomber jusqu’au miracle…
Mais je me suis égaré !!! Aussi, pour retrouver mes repères, j’ai bien détourné la tête, mais n’y ai vu que deux pingouins un peu perdus et bien loin derrière moi. Le premier, un certain François tentait bien de me soudoyer en me criant, sans que je l’entende, qu’il ferait faire des petits à tous les lingots que je lui avais récemment confiés, au cas où. Le second, pourtant coureur, mais avec quelques déhanchés, quelques tics lui courant dans les poils, et quelques coups de tête pour grappiller, toujours grappiller autour de lui, quelques places qui le feraient progresser dans les sondages. Mais, en ce jour gris, dont seuls les pétales de quelques arbres précocement fleuris désiraient colorier de rose un pays dont le bleu n’avait que trop flotté… ce Nico-là, las… lon, lère… à l’air las, fort las… nous avait tellement lassé, qu’avec ou sans lacets, je le laissai sonder la boue mais aussi la vase dans laquelle, j’espère, il va continuer à s’enfoncer… pour, enfin, ne plus nous emmerder de toutes ses saloperies ! Et quand, dans un petit saut d’orgueil, il a grappillé quelques maîtres, encore, je lui ai poliment dit ce que pensait sa France forte : Casse-toi ! Pov’ con !!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire