Un curieux séminaire

Un curieux séminaire

Les Warriors dans leur incomplétude reviennent de leur traditionnel séminaire, dont c’était la première édition. Et : quel bonheur partagé !!! Pour l’occasion, c’est la terre de Bourgogne qui avait été remarquablement choisie par le non moins remarquable, et très remarqué, secrétaire.

 Le secrétaire-cuisto en pleine action

Dans cette contrée, encore si sauvage que la plupart de ses intéressants villages en sont à agonir, ces combattants des temps modernes ont eu fort à faire. Hormis, l’humide baraque transformée en gîte pour l’occasion et dont la tristounette déco, la plomberie et le vitrage récents méritent déjà d’être refaits, le maître des lieux brillait également, mais simplement par le détour de sa personne qu’il inspirait à tous nos membres. Petit bonhomme retraité dans ce coin paisible des collines nivernaises, il dissimule mal ses vieilles ratiches derrière une barbichette hirsute surplombée par un épi de balais à chiottes usagé et attaqué par la chaux. Son rire vicieux de rapace ne faisait rire que sa personne et ballotter ses bourses qu’il espérait encore engraisser grâce à nos pommes…

 On admire la déco irréprochable !

            Mais ce personnage ne pourra nous faire oublier les aventures extraordinaires que nous n’avons eu de cesse de dévorer malgré l’hostilité de cette région sauvage, pour ne pas dire de sauvages ! Seul, un être mal-pensant aurait pu émettre l’idée, n’est-ce pas, d’apporter des breloques aux sauvages, ou aux indigènes, comme on voudra !

Et au milieu des accents marqués de ces terribles autochtones (rappelant que notre pays est en bel ensemble de terroirs forts différents) nous avons réussi à survivre, comme certains vieux routards l'avaient fait avant nous. Mais où sont-ils donc passés ?

            Pour cela, nous avons commencé par suivre un stage de survie moyenâgeux dans l’enceinte du château de Guédelon. Enfin… presque commencé ! En guise de hors d’œuvre, nous nous étions d’abord munis de petites culottes locales, indispensables en ce lieu !

 
         Le lendemain, nouvellement équipés du casque adéquat, nous n’avons pu résister au besoin du Warrior… marcher ! Marcher dans cette magnifique campagne impressionnée de myriades de boutons d’or, à partir de la cool école-mairie de Colméry. Et, les vallons aux recoins épineux n’auraient plus aucun secret pour nous si la pluie n’était venue diluer ce bel ensemble et nous engluer dans la bouillasse qui nous attendait. Et comme le moment était à l’arrosage, nous nous sommes rués dans les caves de Pouilly. Non pas pour s’y abriter comme ces bêtes du coin, mais pour déguster le sang du terroir, et même nous resservir ! Mais comme dame météo s’entêtait, il nous a fallu sur le chemin du retour nous abriter dans un autre lieu de perdition local : un resto aux assiettes grasses et à la bouffe bien sympa, à Suilly la tour !

        Flagrant délit !!!

    Si Vendredi avait été spiritueux, samedi aura été spirituel. En effet, après une attaque par de curieux animaux qui lui aura valu de reprendre de l’avance pour la course au Dagobert,  Alphons aura eu une illumination à Vézelay, alors que Momo le coco se sera sournoisement et traîtreusement recueilli dans l’église de St Pierre, au milieu de jeunes intégristes totalement illuminés… par on ne sait quelle lumière.

Et pour se remettre de ses émotions, Al aura eu la bière qu’il désirait tant, à côté de la collégiale de Clamecy, mais aura fini par son pêché mignon : un gros gâteau. Et, il y a pire ! Le bougre aura commis le pêché de chair… en se bricolant le tire-bouchon, sous la table, mais pourtant au milieu de tous les membres réunis de la confrérie des Warriors !! Là… Là ! Mes frères et mes sœurs !!!

Il se dit Coco !

Cela aura été le départ d’une suite de scènes toutes plus pornographiques les unes que les autres ! Et c’est curieusement la gente féminine qui engendrera de tels actes. D’abord : dame Josiane, si fine, si tendre, si polie… na pas hésité à frapper son président et même à le menacer de morsure ! Puis, sa copine, dame Bénédicte (Sainte !!)  a elle aussi frappé le pauvre président ! Et leur autre copine, dame Danièle (Marie, Brigitte) baptisée et communiée… sera un jour excommuniée pour avoir… discrètement ordonné aux deux couilles molles du groupe… d’aller sauvagement frapper et maltraiter ce pauvre président (élu à la majorité, faut-il le rappeler !) dans son lit et son sommeil !!!! ! !! Et comme si cela ne suffisait encore pas, dame Josiane, la doyenne, mais sans nul doute la plus vicieuse de toute la bande, a proposé à ce pauvre président, peut-être pour se racheter ou par pur et simple vice, de faire des galipettes et même une tournante !! Et…

            Mais il va peut-être falloir couper car il serait regrettable que tout cela ne tombe entre des oreilles mal intentionnées. Alors… gloup…..glou……..

5 affreux Warriors 

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